En ce début de XXIe siècle, deux tendances se dessinent en ce qui concerne l’hygiène. D’une part, la quête du bien-être se traduit par un retour au plaisir du bain. Les centres de bien-être et hammams remettent au goût du jour la convivialité du bain inspirée des civilisations orientales. Les baignoires s’agrandissent et se transforment en bain à bulles.
D’autre part, dans la société actuelle qui valorise la performance, le gain de temps et l’efficacité, la douche emporte un franc succès, notamment avec le matériel d’hydromassage démocratisé. Le gel douche et autres produits liquides prennent une place prépondérante sur le marché au détriment du savon. Ces gels ne sont pas des dérivés du savon, mais des mélanges de détergents de synthèse qui permettent de maîtriser certaines propriétés… Le pouvoir moussant et le PH de la peau notamment.
L’information et l’hygiène
Dans une société où l’information circule librement via Internet et les réseaux sociaux, les consommateurs cherchent un retour à une certaine authenticité et se préoccupent de la composition des produits. Le Bio s’insère dans la toilette. Les savons d’Alep et de Marseille connaissent un regain d’intérêt. Les produits prônent le slogan sans parabène ou autres conservateurs et additifs. La parapharmacie se réapproprie la toilette avec de nombreux dentifrices, brosses à dents, une pléthore de gels, de démaquillants…
L’aseptisation de la société
Dans cette société aseptisée où chaque microbe, chaque bactérie sont impitoyablement pourchassés, l’hygiène doit être le propre de l’homme. La norme de propreté dans nos sociétés occidentales est la prise d’une douche par jour. Ces dernières années, le corps médical s’interroge sur le lien entre excès d’hygiène et allergie. Cependant, le lavage des mans demeure une priorité pour l’Organisation Mondiale de la Santé et un moyen simple et efficace de prévenir les épidémies. À l’aube du siècle, les habitudes de toilette ne cessent d’évoluer. quelles seront alors les prochaines ?